Lackluster (live, FI)

Lackluster, pictures taken from www.lackluster.org Le Finlandais Esa Juhani Ruoho est né il y a vingt-cinq ans à Helsinki. Dès sa prime enfance, les comptines électroniques des jeux vidéos font partie de ses musiques favorites et c'est donc tout naturellement que dès 94, il se passionne pour l'IDM et l'ambient. Un peu plus tard, il commence à composer ses premiers morceaux sur du matériel rudimentaire et en total autodidacte, il va lentement progresser de manière empirique. C'est une des raisons pour laquelle il constitue sans aucun doute un des artistes les plus prolifiques de la scène électronique. Il produira en effet pas moins de 300 morceaux originaux en cinq ans. D'abord, ses compositions trouvent refuge sur internet au sein de labels comme Monotonik et Kahvi puis dès 2000, elles suscitent l'intérêt de structures émergentes comme Merck, Defocus ou les Belges de U-Cover et Zeal. Lackluster se fait progressivement un nom au sein de la communauté electronica participant en outre à différentes compilations (sur Neo Ouija, Autumn, Kracfive,…) et réalisant de nombreux remixes pour des artistes tels que Marumari, Machine Drum, Multiplex ou Proem. Aujourd'hui plus que jamais, Esa Ruoho continue d'expérimenter dans son petit appartement d'Helsinki-est et le résultat est de plus en plus excitant. Le Finlandais maîtrise de mieux en mieux les textures et les mélodies synthétiques pour offrir des atmosphères très personnelles, denses et lumineuses. Les paysages de ce personnage plus habitué aux climats urbains qu'aux ballades champêtres vous englobent dans un monde libéré de toute temporalité et pourtant en perpétuel mouvement. Hip Hop futuriste, ambient flottant, IDM aux rythmiques progressives et parfois subliminales, pop synthétique aux relents des premières compilation Artificial Intelligence de Warp, Esa multiplie et superpose les chemins pour emporter l'auditeur dans son spacieux et désinvolte univers. A l'occasion de Panoptica, il proposera ses compositions les plus rythmées qui peuvent tendre vers l'electro, la techno voire même la house mais ne se déparera certainement pas de son grand talent mélodique et esthétique. Car loin des ersatz et clones qui peuplent l'électronique actuelle, Lackluster a avant tout le grand mérite de proposer une vision originale et complexe de la musique synthétique. Programmé en milieu de soirée, accompagné des vj's liégeois EBZ 80.81, le Finlandais, gageons-le, devrait s'attirer bon nombre de fans supplémentaires à l'issue de ce set. C'est en tout cas, notre souhait le plus cher tant Esa est un personnage adorable et passionné par ce qu'il fait..

Reviews

“Ahhh... beautiful home-listening techno as once she were made. Lackluster make the kind of delicately chilled electronica that’s been out of fashion for so long. Thank heavens for the warm, nostalgic beauty of ‘Container’ to remind us what we’ve been missing since Warp stopped their ‘Artifical Intelligence’ series...
CB, Muzik (No 62 / July 2000)
“...Container is the near perfect album for recalling those fading past events with a tinge of sadness or to just stare into arctic weather and watch water freeze. Lackluster has created a top contender for one of the year’s best electronic releases.”
Robert Stanton, Grooves Magazine (Issue 5 / 2000)
“...it is hard to describe the music on this disk, but clearly this is an outstanding release that creates a distinct rhythmic ambient landscapes. both organic and mechanized sounds joined by atmospheric sweeps and strings complete this image. at times it is as dark as “rituals for the dying,” or as melancholic and beautiful as lusine icl...”
Anton, Nezzwerk (2001)
“Lackluster displays a wide range of his production skills on this 14-track album, all, which are very warm, atmospheric and beautiful.”
Bell, Electronic Desert (2003)
“Wrapping comes across as a more experimental and atmospheric album but remains wonderfully free of pretension. Music as honest as Lackluster’s is very hard to come by.”
James Knapman, Igloo Magazine (2003)
“Showcase collects Lackluster’s singles from 1999 through 2001 into an uninterrupted expanse of shadowy electro dotted with shining synthpop pearls of melody. Darkly chiming and pretty...”
Selena Hsu, XLR8R (Issue 69 / July-August 2003)

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